Octodomus : notre maison octopassive.

 Restons dans le naturel !! Nous avons opté pour le bio compatible (compter 300e de plus sur le budget de l'élec). Le bio compatible permet d'échaper au mieux à tout rayonnement électrique dans la maison.

Oh le joli schéma !!!

Ah voilà super Seb, notre électricien super choc. Le bio compatible ça l'ennui un peu, car il faut éviter de couper le fils semi conducteur qui est avec le fils de phase, et le relié au fil de terre. oh, juste quelques minutes de boulot en plus.

un coin coupé dans un chevron, enfoncé à la masse dans le mur, servant de support aux prises et interupteurs sur les murs qui seront enduits.

merci Mister Wago pour ton invention

Toujours dans le bio compatible, l'idée étant de emprisonner les ondes électriques. Pour cela on envellope avec une surface conductrice, ici aluminium (aurait put petre peinture graffique), tout ce qui recevra du jus : boite dérivation , prise, interupteur... Que l'on relie à un fils de terre.

Ohlala le beau bordel !! Vivement un petit caisson pour cacher tout ça.

donc voilà le futur local techinque. On a bien fait de prévoir assez grand. ahah!!

Encore un grand merci à Seb pour sa précieuse aide. et la famille : Lola, Léo et Ninine

Nous allons faire un torchis sur une surface d'à peu près 90m2. D'une épaisseur variable de 2 à 10 cms (nous permettant de récuperer les irrégularités du murs, du faite des bottes de paille)

Nous voyons ici la première couche, la plus longue et la plus fastidieuse (1 mois 1/2 quasi tout seul) qui permet de remplir le plus gros. Dans un autre message nous montrerons la finition (qui n'en ai pas une), permettant d'avoir des murs droits.

Après différents essais, nous avons décidés comme dosage (1 volume = 1 seau de 10 litres)

- 4 volumes de chaux NHL2 = 1sac (NHL2 est une chaux faiblement hydrolique, idéal pour les torchis)

- 6 volumes de terre tamisée (rapel que la terre que nous avons est dosée à peu près 50%sable - 50%argile)

- 6 volumes de sables à lapin mélangé avec un peu sable lavé de granulométrie 0.4

- 4 volumes de chanvre (chènevotte)

- 4 volumes de paille hachée

- 3 volumes d'eau (à peu près, en fonction de la texture voulue)

chaux qui ne fut pas évidente à trouver. il a fallu aller chez un vendeur de matèriaux naturel. à peu près 13 e le sac. Nous avons utilisé 25 sacs

paille hachée : résidus du montage des murs en bottes. et le chanvre : reste de nos isolation des murs de l'étage.

Le chanvre peu aussi s'acheter en vrac, vendu comme litière pour cheveaux, tout aussi eficace et moins cher. (juste par ce qu'elle est moins calibrée)

suite au test du bocal, la terre = 50%argile - 50% sable.

Merci à la decheterie sauvage du voisin, nous permettant de récuperer ce sommier, idéal pour tamiser la terre.

Les anciens venaient récupérer de la terre à bâtir sur ce terrain, ce qui nous garantie la bonne qualité de cette terre.

A droite le sable à lapin (rouge et super salissant). Peu argileux et beaucoup de fine.

Blindage des linteaux et jembages.

Vous voyez le gris au dessu ldes linteaux, c'est de la fibralite (copeaux de bois liés au ciment, beurk !). Pour être sur que l'enduit tienne bien au dessus des fenetres, j'ai rajouté une plaque de fibralite au niveau des linteaux pour soutenir le terre paille que j'ai mis au dessus.

Et pour assurer la tenue de l'enduit sur la paille au niveau des jambages et linteaux, j'ai rajouter un grillage à poule.

Voilà David qui arrive pour nous filé un méga-énorme -gros coup de main. Car sans lui, nous serions encore en train d'enduire

Aprés avoir projeter manuellement des petit patés de matière, on voit la technique parfaite du pro pour le lissage de l'enduit.

Une fois tout l'enduit de fait (ouf car on est le 1er decembre), on le gratte pour l'accroche de la prochaine couche et aussi pour l'aspect. Nous laissons les baches en place pour éviter que les murs ne prennent froids, hihi, pour éviter que le gèle craquele nos enduits.

 Nous allons nous servir de la terre, terassée et triée pendant les fondations, pour faire nos enduits.

En juin ou juillet (me souviens plus trop), nous la retournons et nous la bachons. ainsi nous espérons l'avoir bien sèche et assez poudreuse.

Cette terre est assez argileuse. Nous avons fait le test du bocal (remplir un bocal en verre, moitié eau et moitié terre, bien secouer attendre une heure, re bien secouer et attendre une nuit. le sable se dépose au fond, puis l'argile par dessus et enfin l'eau. Ainsi nous pouvons lire la répartition terre/sable de l'échantillon prélévé). Notre terre se révèle donc être à 50%sable et 50% argile. Nous utiliserons cette observation pour composer notre recette d'enduit. (on abordera ce thème dans un prochain chapitre)

Merci david pour ton apport de technologie.

Dans un premier temps nous preparons la barbotine. qui va nous servir à faire une accroche sur les murs en paille, dans le but de recevoir un enduit de 4 cms.

La barbotine doit être assez lliquide, un peu comme une soupe épaisse. Elle sera finalement projetée à la main (la tyrolienne étant trop lourde à porter à mon gout). Elle est uniquement constituée d'eau et de terre. Je n'ai pas de dosage précis. je l'ai faite vraiment au toucher.

Pour cela il nous faut une terre bien fine. alors nous la cassons à la pelle. mais bientôt viendra un outil bien plus pratique. Désolé You, on t'a fait transpirer presque pour rien.

Texture soupe épaisse avec encore un peu trop de caillou de glaise à mon goût.

On projète la barbotine assez fort pour la faire un peu penétrer dans la paille. On n'hésite pas non plus à y enfoncer ses doigts dedans. Sur cette photo, il n'y a pas assez de couche d'accroche. Et désolée je n'ai pas fait de photos du résultat idéal (peux pas être au four et au moulin et vu l'état des mains, valait mieux pas s'approcher de l'éléctronique).

Et voilà You, notre tamis. Merci à Hervé de son prêt bien pratique. ya qu'a jeter des pelletés de terre dessus

et voilà notre poudreuse d'argile-sable 

86 ne furent largement pas suffisant. Nous voilà donc repartis à faire 90 bottes supplémentaires. Pour cela nous empruntons une presse à un voisin et nous achetons des round ball. 10euros le roundball, ce qui fait entre10 et 12 ballots de paille par roundball. Nous avons dut acheter 9 roundball  

Toujours la même étape que précedement. déroulé le round ball, et le fourrer dans la machine en prenant soin de pas trop casser les brins de paille.

Eh oui !!! comme toujours panne de machine, et régalges divers à revoir. Difficle de garder une même densité entre chaque bottes.

Oups, un round ball a pas tenu le coup et s'est délité dans la maison. alors hop, on va tout garderdans des big vag. Ca nous sera grandement utiles pour le rebouchage (angles, terre paille...)

Et voilà  l'travail !!!

Bravo à tous. Et merci Doudou & Lolo, Youcef, Hervé et Bruno pour le prêt et la mise en route de la presse.

voilà les premières bottes se mettent en place

la pelle bleue et la blanche vont se révèler des outils indispensables. Elles sont découpées dans des bidons plastiques de 20 litres.Une fois une botte rentrée d'un côté, elles permettent de faire glisser l'autre côté de celle ci sans trop de peine en mettant la pelle par en dessous de la botte et une autre sur le coté à inserer.. Pourvu que la botte soit taillée à la bonne dimension. C'est à dire pas plus de 5 cms de l'espacement des montants. Pour un espacement de 80cms, la botte de bonne densité dervait faire 85cms (ni plus, ni moins).

Déolée, ça manque d'explications en images. 

Pour la dernière rangé, nous mettrons une pelle en bas, une à droite et une à gauche. au dessus (du fait du retour de toit, de la volige) nous utilisons une feuille de zinc. Et grace à tout cela nous tenetons de faire glisser les les bottes. Mais quelle galère. Nous n'avons pas trouver de système plus approprié.

on tasse avec une planche et deux costauds de chaque côtés.

un petit coup de tronconneuse pour intégrer un liteau, permettant une stabilité de la botte.

Nous devon retailler des bottes. faire 2 bottes de 45cm de long avec une de 90cm. Pour cela une aiguille faite avec un bout de fer à béton. la pointe est taillée et aplatie et on y perce un chat. A la dimension souhaité nous faisons passer l'aiguille accompagnée de sa ficelle. Il faut bien mettre l'aiguille pèrpendiculaire à la botte et bien faire attention de ne pas emmeler les fils. une fois la ficelle passée, faire un noeud de meunier avant de couper les ficelles existantes.

Noeud de meunier :

https://www.youtube.com/watch?v=ax_iotw8qj8

et voilà le résultat.

Nous placons nos bottes à plat, c'est à dire la fibre à la verticale. (Par ailleurs, nous n'avons eut aucuns problèmes pour les enduires , et l'isolation est la même)

 voilà les pelles en pleine action.

 Une pose de botte de paille n'est jamais partafite. Il nous faut revenir et boucher à la main et à la paille sèche les plus gros trous (cintre de la botte, les lisses hautes, derrière les 8 poteaux de charpentes .....)

Pour les linteaux, pour permettre un bon maintient, nous optons pour un support en fibralith (copeaux de bois collés au ciment le rendant isolant) (cf coffarge de volets roulants). comblé ensuite de terre-paille.

terre-paille (paille mouillé dans de l'argile et puis reposée pendant 24h)

les angles aussi seront remplis de terre paille. nos fameux 8 angles à 45° = quelles galères !!!

après grosse galère et grosse pression

Avec notre voisin agriculteur, nous avions prévus de "cueillir" la paille sur champs.Un autre agriculteur été d'accord pour venir avec sa presse et faire les bottes.

Le mois de juillet passe. le champs se dévelloppe pas trop mal. La moissoneuse était prévue dans la première quinzaine de aout. Mais voilà, comme tous humains qui été en france en aout.... il a plut (sauf chez les bretons, tant qu'à faire) ...... et il a plut.......le 15 aout il faisait 6° à 22h.

Le champs commence à grisé. Les herbes folles prennent le dessus. Et nous on est sans dessus dessous.

Voilà les copains qui débarquent, ravis de construire en paille.... oups !!

Deux solutions s'offraient à nous : *de repousser à l'année prochaine. inconvénient, que fair d'ici là ?? et quel garantie que le temps sera plus propice en juillet-aout 2015.                         * deballoter de roundball, les les repasser à la presses.

Nous avons donc opté pour la numéro 2. avec les inconvenients que la paille se casse, les ballots non pas tous la même densité, et c'est un travail bien 3fois plus long que sur champs directement.

on choisit de la paille d'orge de 2013.

et allez !! on déroulle

on essaye de répartir une couche de âille homogène dans toute sa longueur.

et on passe à la presse.

La presse se règle pour la densité et pour la longueur de botte. nous avions fait un calpinage, necessitant des bottes de 85; 90, 100 cms.

petite réparation minute

ce jour là nous avions fait 86 bottes. L'agriculteur qui nous preter sa presse n'a pas voulu contonuer car bien trop long et il avait d'autre choses à faire.

BRAVO les copains et MERCI.

 Nous sommes à 20cm du plancher (sol fini)

Nous allons couler une dalle de 10 cms. A la base on voulait la faire en pouzzloane-chaux. Mais au vu du pris et des difficulté à s'aproivisionner, nous avons préferé un mélange sable-mortier prémélangé pour béton dans lequel nous rajoutons de la chaux NHL5 (la plus forte hyrdauliquement paralant donc la plus dure). Au vu de la quantité de caillous + le damage, nous n'avons donc pas besoin de treillis soudé.

1er coup de pelté. Nico à la manoeuvre. 

Un tel chantier a nécessité 2 bétonnières, 4 brouettes, et donc 20 bras. 2 personnes qui tirent, 4 au bétonnières, et 4 aux brouettes. Il nous aura fallu 6 h, pour couler presque les 120 m2 sur 10 cms. (avec la pause paté du pti dèj)

Traditionnellement, nous pouvons compter 3 pour 1. C'est à dire 3 volumes de sable ou de mélange (sables et cailloux mélangés) et 1 volume de chaux (ou de béton pour ceux qui préfèrent un peu plus polluer, avoir moins de perspirance et payer un peu moins cher).

Pour une grosse betonnière : 

1 Sac de chaux = 4 seaux de 10 litres

mélange sable-gravier = 12 seaux de 10 llitres (3 pelleté = 1 seau ; 12 seaux  = 36 pelletés)

eau = 2 seaux de 10 litres

Nous mettons l'eau en début,                                                                                                                                                                       puis 18 pelletés de mélange (le mélange est judicieusement entreposé entre les bétonnières),                                                           ensuite le sac de chaux                                                                                                                                                                                     on fini en ajoutant le reste du mélange (18 pelletés),                                                                                                                                     on rajoute un peu d'eau pour obtenir la consistance voulues (ni trop liquides, ni trop sec).

Préparation imporante : nous utilserons une règle de 3 mètres pour tirer le mélange. Pour cela il nous faut créer des guides (longs plots de mélange), de niveau. Ils seront espacés de moins de 3 mètres. On en mets sur toute la surface en prévoyant le circuit des brouettes. Ainsi notre régle pourra reposer sur ces guides.

Mini coffarge pour des guides

Re mini coffrage de la future cave.

Une fois les guides secs (24h après), c'est parti pour 5 bonnes heures de frénésie.

les brouettes se vident les unes après les autres (4 en tout). en voilà un qui est content.

deux qui tirent

le manège des brouettes

oups petite erreur : il manquait un plot. donc rebouchage d'un guide fait à la dernière minute avec un chevron.

on revient sur ses pas ??!!

comme c'est pratique ce mécabenne. et bien moins fatiguant, n'est ce pas Arnaud ?? !!

et voilà le résultat. Mauvais calcul. Nous manqons de mélange. Il nous manque, l'impondérable, c'est à dire les 10-15% de fournitures, à toujours prévoir. oups !!!!

pt'i nettoyage

et bon arrosage.

Bravo à Patrice, Arnaud, Nono, Sébastien, Fred, Nico, Pascal ,Hervé et Léo. et biensur au chef de chantier Stanislas.

et aux gonzesses Lola et Ninie pour leur aide à nourrir et soigner ces braves gars.

 maintenant que les canalisations sont posées, ya plus qu'a rempierrer. Merci David de se bon renfort à la valeur de 6 bras. Ca sera bien la dernière fois qu'on verra un tracteur rentrée dans la maison. hihihi

 24m3 de cailloux  20/40pour remonter de 10 cms. Ce qui nous fait une hauteur de 40 à 60 cm d'hérisson (nous permettant ainsi une bonne couche d'inertie et d'éviter les remonter capillaires.

)

Mer ci à Murielle, Didier, Noel et Nicolas pour leur aide. car se fut une journée bien fatiguante pour eux. Charrier du caillou, c'étais pas vraiment leur projet de vacances. Alors un grand merci et bravo.

Nous avons loué une plaque vibrante afin de dammer le sol.  Il est important de dammer tous les 15 cm de caillous pour éviter le tassement naturel. En esperant que la couche de sable entourant les tuyaux de canalisations fut assez épaisse. et que l'on est rien cassé en dammant.

Allez !!! prochaine étape ....... la dalle de chaux.

 Attention, la 2dbl N compagny débarque.

V'là les tourangeaux, ya besoin de se remettre à niveau

et v'là, on est bien mieux comme ça,

n'est ce pas les gars ?!!!

Heureusement, sont pas tous là. sinon, imagine le bordel.

Mais merci à eux pour leur aide et soutien.